Aussi bien en France qu’en Suède, deux blocs, A et B, s’affrontent et se succèdent au pouvoir depuis des décennies. Lorqu’il accède au pouvoir, A met en œuvre des mesures proches de celles de son prédécesseur B, critiquées à l’époque par A. C’est alors que B crie haro sur des mesures analogues à celles qu’il préconisait du temps où il était au pouvoir.

Aussi bien en France qu’en Suède, convaincus que les politiques n’abordent pas les vrais problèmes, des électeurs s’orientent vers les extrémités des blocs tandis que d’autres, démotivés, se réfugient dans l’abstention.

En France, un homme a compris cela. Marginalisant les extrêmes, il vient d’unir la plus grande partie des deux blocs sous une même étiquette.

Question : la Suède peut-elle produire un ”Macronsson” capable de rassembler depuis les sociaux-démocrates jusqu’aux partis de l’Alliance en passant par les écolos, repoussant ainsi les extrêmes ? C’est ici qu’ éventuellement les deux systèmes divergent : basé sur les partis, le système politique suédois peut-il permettre à un homme seul d’émerger ?